La série documentaire réalisée par Claire Chaudet intitulée “Des vivants jusqu’à la mort”,
sera diffusée la semaine du 22 au 25 avril 2024
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-des-vivants-jusqu-a-la-mort
1er épisode (lundi 22 avril) : Anatomie d’un tabou
2ème épisode (mardi 23 avril) : Vivre et mourir en soins palliatifs
3ème épisode (mercredi 24) : Une loi pour mourir
4ème épisode (jeudi 25 avril) : Une trace pour les vivants
L’intégralité de la série sera mise en ligne sur le site web de France Culture dès lundi 22 avril.
Nous sommes plus particulièrement concernés par l’épisode 3 , où des membres d’UL ont été interviewés.
L‘annonce d’un futur projet de loi légalisant le suicide assisté, pose de vertigineuses questions sur ce qu’est et doit être l’accompagnement des personnes en fin de vie.
Cette série s’inscrit dans un moment suspendu à l’annonce d’une loi sur la fin de vie. Cette annonce, retardée à plusieurs reprises, et finalement présenté le 10 avril dernier en Conseil des ministres, s’oriente finalement vers, a minima, le suicide assisté, pratique consistant à se voir prescrire sur demande et sous conditions, une solution létale que l’on pourrait prendre ensuite chez soi seul ou avec l’aide d’un proche, exonérant ainsi le médecin de l’acte final. Que l’on soit pour ou contre cette évolution, cette future loi pose de vertigineuses questions sur l’accompagnement des personnes en fin de vie. Nous entendrons celles de patients, de soignants, d’élus et de responsables associatifs et la manière dont certain.e.s d’entre elles ont choisi d’y répondre.
Une femme qui a aidé son père à mourir, nous raconte ainsi : “Pourquoi c’est important pour moi de témoigner de mon histoire ? C’est parce que ce que l’on a fait est totalement illégal. On y est arrivé en se mettant dans la clandestinité totale. Donc on a pris beaucoup de risques. Et je pense qu’aujourd’hui, dans notre société, il faut que l’on puisse avoir cette ultime liberté de décider de partir parce que l’on n’est plus dans le contrôle de sa propre vie, mais que ce qui serait formidable, c’est que l’on puisse le faire sans prendre autant de risques”.
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Cordialement,
Armand Stroh
